La gale reste une maladie de la peau mal connue, souvent taboue, qui inquiète dès qu’on en entend parler dans son entourage, à l’école des enfants, en maison de retraite ou même dans un immeuble. Beaucoup de personnes se demandent surtout comment attraper la gale, si elle peut venir des animaux, des rats, de la literie ou d’un logement mal entretenu. D’autres s’imaginent qu’elle est liée à un manque d’hygiène personnelle, ce qui est généralement faux. Comprendre précisément comment se transmet cette affection permet non seulement de mieux se protéger, mais aussi d’éviter des réactions excessives, des peurs injustifiées ou, au contraire, des comportements trop négligents.
La gale est une infestation de la peau par un parasite microscopique, un acarien, qui creuse des petits sillons dans l’épiderme et provoque d’intenses démangeaisons. Elle peut toucher tout le monde, même les personnes très soigneuses et à la santé générale excellente. Ce qui fait la différence, ce n’est pas la “propreté” de la personne, mais les situations de contact rapproché, la promiscuité, la densité de population, ou encore certaines conditions de vie et de logement. Pour les familles, les colocations, les structures collectives (écoles, crèches, EHPAD, foyers), la gale peut se propager rapidement si les bons réflexes ne sont pas mis en place.
Sur un site dédié à l’hygiène, à la dératisation et aux nuisibles comme deratisation-lyon.pro, la gale a aussi une place légitime : elle illustre à quel point l’environnement de vie, la gestion des textiles, du linge, des matelas, mais aussi la présence éventuelle de rongeurs ou d’autres nuisibles peuvent contribuer à créer un contexte à risque pour certaines maladies de la peau ou infestations parasitaires. Même si la gale humaine est transmise avant tout par contact de peau à peau entre personnes, un logement mal entretenu, encombré, mal aéré, où circulent rats et autres nuisibles, peut favoriser la survie des parasites ou l’apparition d’autres problèmes cutanés facilement confondus avec la gale.
Dans cet article, nous allons voir en détail ce qu’est la gale, comment on peut l’attraper concrètement, comment la différencier d’autres maladies de la peau, quels sont les traitements habituels, et surtout comment limiter les risques dans votre habitation. Vous découvrirez aussi dans quels cas faire appel à des professionnels de l’hygiène et de la dératisation à Lyon et dans le Rhône peut s’intégrer utilement dans une stratégie globale de santé et de propreté de votre environnement.
Qu’est-ce que la gale et pourquoi il est important de comprendre comment on l’attrape ?
La gale est une maladie parasitaire de la peau provoquée par un acarien microscopique appelé Sarcoptes scabiei variété hominis. Cet acarien femelle vient se loger dans la couche superficielle de la peau, où il creuse des petits sillons pour y pondre ses œufs. Ces tunnels cutanés et les réactions de défense de l’organisme entraînent des démangeaisons parfois insupportables, surtout la nuit. Contrairement à ce que l’on croit encore, la gale n’est pas réservée aux milieux « sales » : elle peut toucher tout type de population, dans toutes les classes sociales.
Comprendre ce qu’est la gale permet d’abord de mieux réagir si des symptômes apparaissent chez vous, vos enfants ou d’autres personnes vivant dans votre logement. Les premiers signes sont souvent discrets : démangeaisons entre les doigts, sur les poignets, sur l’abdomen, les fesses, la poitrine, parfois au niveau des organes génitaux. Des petits boutons rouges, des vésicules ou des croûtes apparaissent, et certaines zones de la peau peuvent être plus irritées que d’autres. Beaucoup confondent cela avec de l’eczéma, une allergie ou de simples piqûres d’insectes. Savoir qu’il peut s’agir d’une gale permet de consulter plus vite un professionnel de santé et d’éviter que la contagion ne s’étende à d’autres personnes en contact.
Les types de gales sont principalement :
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La gale commune : la plus fréquente, avec des démangeaisons importantes mais un nombre d’acariens relativement limité sur la peau.
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La gale profuse ou hyperkératosique (anciennement « gale norvégienne ») : beaucoup plus rare, souvent chez des personnes très fragiles ou immunodéprimées, avec des croûtes épaisses et une énorme quantité d’acariens, ce qui augmente beaucoup le risque de transmission.
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Des formes localisées (par exemple gale génitale) ou atypiques, plus difficiles à identifier sans avis médical.
L’enjeu est double : d’un côté, soulager la personne qui souffre de démangeaisons importantes et prévenir les surinfections bactériennes de la peau (grattage, plaies qui s’infectent); de l’autre, casser le cycle de transmission pour éviter que la gale ne circule dans une famille entière, un immeuble, une école ou un établissement de soins. La santé de la peau n’est pas un détail : un prurit permanent altère le sommeil, l’humeur, la concentration au travail ou à l’école, et peut déclencher un véritable cercle vicieux (fatigue, irritabilité, stress).
Sur un plan plus large, la gale montre aussi comment certaines affections se nourrissent de la promiscuité, de logements surpeuplés ou mal ventilés, et parfois de la présence de nuisibles qui témoignent d’un environnement globalement dégradé. La prévention ne repose donc pas uniquement sur le traitement médical, mais aussi sur une approche globale de l’hygiène et du cadre de vie. À Lyon et dans le Rhône, de nombreuses personnes vivent en copropriété, en colocation ou en habitat collectif : comprendre ce qu’est la gale et comment elle se transmet est essentiel pour éviter des situations de contamination en chaîne.
Comment attrape-t-on la gale : modes de transmission et situations à risque
La question « comment attraper la gale » revient souvent lorsqu’un cas est signalé dans une famille ou une collectivité. La transmission de la gale se fait principalement par contact direct, prolongé, peau contre peau, avec une personne infestée. Cela signifie qu’un simple croisement de quelques secondes dans la rue ne suffit généralement pas : le plus souvent, il s’agit de contacts répétés et rapprochés, comme ceux qui existent au sein d’un foyer, d’un couple ou entre enfants qui jouent ensemble.
Les principales situations dans lesquelles la gale peut être transmise sont :
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Vie familiale et conjugale : partage du lit, câlins, portage des jeunes enfants, contacts répétés lors des soins. La gale se transmet facilement dans un couple, entre parents et enfants, ou entre frères et sœurs qui dorment dans la même chambre.
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Structures collectives : crèches, écoles, internats, centres de rééducation, EHPAD. La proximité entre personnes et le fait de partager certains espaces (canapés, fauteuils, draps lors de séjours, etc.) augmentent le risque.
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Contacts sexuels : la gale, comme d’autres maladies de la peau, peut se transmettre lors de relations intimes, même si elle n’est pas classée systématiquement comme infection sexuellement transmissible.
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Partage de linge ou de literie : même si la voie principale reste le contact cutané, une personne peut attraper la gale en dormant dans un lit récemment utilisé par un sujet infesté, ou en portant des vêtements contaminés encore chauds et humides de sueur.
Dans de rares cas, la gale peut se transmettre par l’environnement immédiat : fauteuils, matelas, couvertures, canapés, surtout dans les formes profuses où la peau est très colonisée. L’acarien ne survit pas longtemps hors de la peau humaine (en général 24 à 72 heures), mais si plusieurs personnes utilisent le même mobilier ou la même literie dans un délai court, la contamination reste possible.
Les facteurs de risque qui augmentent la probabilité de transmission sont :
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La promiscuité : logements surpeuplés, foyers d’hébergement, dortoirs.
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La pauvreté et les difficultés d’accès aux soins : plus la gale reste longtemps non diagnostiquée, plus les personnes en contact peuvent être contaminées.
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Les conditions de vie dégradées : humidité, mauvaise aération, saleté accumulée, infestation par des nuisibles (cafards, punaises de lit, rongeurs) qui témoignent d’un environnement globalement insalubre.
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La fragilité du système immunitaire : certaines personnes à la santé très fragile peuvent développer des formes plus sévères, avec plus d’acariens, ce qui augmente le risque pour leur entourage.
Un point important : la gale humaine est différente des gales animales (gale du chien, du chat, du mouton, etc.). Les acariens spécifiques de ces animaux peuvent parfois provoquer une irritation transitoire de la peau humaine, avec démangeaisons, mais ils ne s’installent pas durablement comme la gale humaine. Néanmoins, la présence d’animaux mal soignés, de nuisibles ou de rats dans un habitat peut être le signe d’un manque global d’hygiène ou de gestion sanitaire. Même si ces animaux ne sont pas la cause directe de la gale humaine, ils rappellent la nécessité d’une vigilance sur l’ensemble des risques pour la peau et la santé.
Dans une grande ville comme Lyon, les habitants vivent souvent en immeubles, où les personnes, les animaux domestiques et parfois les rongeurs circulent facilement d’un logement à l’autre. Une infestation de rats dans les parties communes ou dans les caves ne “donnera” pas la gale humaine, mais elle montre qu’un travail complet d’hygiène, de désinfection et de dératisation peut être pertinent pour diminuer globalement la pression parasitaire et les risques d’autres infestations (puces, tiques, acariens divers) qui peuvent, elles, générer des démangeaisons de la peau facilement confondues avec la gale.
Comment différencier la gale des autres problèmes de peau ?
Pour beaucoup de personnes, des démangeaisons importantes évoquent tout de suite la gale, surtout lorsque l’entourage en parle. Pourtant, toutes les démangeaisons de la peau ne sont pas liées à cette maladie. Savoir comment différencier la gale des autres affections cutanées courantes est essentiel pour éviter de paniquer inutilement, mais aussi pour ne pas passer à côté d’un cas réel qui nécessite un traitement spécifique et des mesures d’hygiène ciblées.
Les symptômes typiques de la gale sont :
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Des démangeaisons intenses, surtout la nuit : elles peuvent être généralisées, même si certains endroits sont plus atteints.
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Une atteinte préférentielle de certaines zones : espaces interdigitaux (entre les doigts), poignets, coudes, aisselles, mamelons chez la femme, région génitale chez l’homme, fesses, face interne des cuisses, nombril. Le visage est généralement épargné chez l’adulte (plus touché chez le nourrisson).
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Des petites lésions : boutons (papules), petites vésicules, croûtes dues au grattage, parfois les fameux « sillons » de gale : fins traits grisâtres ou blanchâtres, légèrement surélevés, correspondant aux galeries creusées par l’acarien.
En pratique, ces signes peuvent être confondus avec :
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L’eczéma : plaques rouges, sèches, qui démangent, souvent liées à une peau atopique ou à des allergies. L’eczéma touche volontiers les plis (coudes, genoux) mais l’aspect est différent, plus diffus, avec des zones très sèches, parfois suintantes.
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Les allergies de contact ou alimentaires : apparition rapide de boutons ou plaques rouges après un contact avec un produit ou l’ingestion d’un aliment. Les démangeaisons peuvent être fortes, mais la répartition des lésions est souvent différente, et les sillons de gale manquent.
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Les piqûres d’insectes (punaises de lit, puces, moustiques) : boutons alignés ou en groupes, souvent sur les zones découvertes la nuit. Les punaises de lit peuvent provoquer des démangeaisons très importantes, avec des traces caractéristiques sur les draps. Les puces laissent souvent des piqûres sur les chevilles et les jambes.
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Certaines infections cutanées : impétigo, folliculites, qui entraînent boutons, croûtes et parfois démangeaisons, mais relèvent d’une cause bactérienne.
La difficulté est que la peau réagit souvent de manière semblable à des agressions très différentes. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’autodiagnostiquer une gale uniquement à partir de photos trouvées sur internet. Un professionnel de santé (médecin généraliste, dermatologue) va examiner attentivement la répartition des lésions, leur aspect, le contexte d’apparition (contact avec une personne atteinte, existence de démangeaisons dans le foyer, vie en collectivité, etc.). Il pourra, si besoin, réaliser un examen plus précis (raclages cutanés, dermatoscopie) pour rechercher la présence de l’acarien.
Dans le cadre d’un logement où l’on observe également des traces de nuisibles – crottes de rongeurs, bruits dans les cloisons, dégâts sur les câbles, mauvaises odeurs, présence de cafards – il est fréquent que les habitants soient confrontés à des piqûres d’autres parasites (puces de rats, punaises de lit, acariens de poussière) qui provoquent aussi des démangeaisons. Là encore, il est facile de tout attribuer à la gale. Une démarche rigoureuse consiste à :
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Consulter un médecin pour vérifier s’il s’agit bien de gale ou d’un autre problème de peau.
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Évaluer l’état du logement, la propreté générale, la présence de traces de nuisibles.
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Si nécessaire, faire appel à un spécialiste comme deratisation-lyon.pro pour un diagnostic des infestations par rats ou autres nuisibles, et un plan de traitement adapté.
C’est l’ensemble de ces actions – médicales pour la gale ou les problèmes de peau, techniques pour la dératisation, la désinsectisation, l’amélioration de l’hygiène – qui permet de retrouver un environnement sain et de limiter à la fois les infestations cutanées et les nuisibles visibles ou cachés.
Diagnostic et traitement : que faire si vous pensez avoir attrapé la gale ?
Lorsqu’une personne se rend compte qu’elle a des démangeaisons inhabituelles et persistantes, la première étape est de ne pas rester seule avec ses interrogations. Si vous suspectez avoir attrapé la gale, en particulier parce que quelqu’un de votre entourage a été diagnostiqué, il est important de passer par un véritable diagnostic médical. Se traiter « à l’aveugle » avec des produits achetés sur internet ou des remèdes maison peut retarder la prise en charge efficace et ne pas éradiquer les acariens, voire irriter davantage la peau.
Le diagnostic est posé par un médecin, idéalement un dermatologue, mais un généraliste peut tout à fait reconnaître les signes de la gale. Il s’appuie sur :
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Vos symptômes : démangeaisons intenses, surtout la nuit, localisation des lésions.
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Le contexte : présence de cas de gale dans votre entourage, vie en collectivité, séjour récent en foyer, prison, EHPAD, etc.
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L’examen clinique : recherche de sillons, de papules spécifiques dans les zones typiques.
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Parfois un examen de laboratoire (raclages, microscope) pour voir l’acarien, ses œufs ou ses déjections.
Le traitement de la gale repose sur des médicaments antiparasitaires appliqués sur la peau ou pris par voie orale, selon les recommandations médicales. En France, les traitements classiques incluent :
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Des crèmes ou lotions à appliquer sur tout le corps (sauf cas particuliers) : le produit est généralement appliqué le soir, de la tête aux pieds (en respectant les consignes pour le visage selon l’âge), laissé en place plusieurs heures puis rincé. La totalité de la peau doit être traitée, pas seulement les zones qui démangent.
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Un traitement par comprimés (ivermectine, selon les cas et les recommandations officielles) : parfois utilisé en complément ou en alternative aux traitements locaux, en particulier dans les formes profuses ou en cas d’échec.
Le médecin pourra adapter le traitement en fonction de l’âge (nourrisson, enfant, adulte), de la grossesse, de l’allaitement, ou de maladies chroniques éventuelles. Il ne faut jamais partager un traitement médicamenteux sans avis professionnel.
Mais un point capital est que le traitement ne concerne pas seulement la personne malade. Pour être efficace, il doit être étendu à :
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Toutes les personnes vivant sous le même toit : même si elles n’ont pas encore de démangeaisons, elles peuvent déjà être infestées.
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Les partenaires sexuels récents, si la transmission a pu se faire lors de contacts intimes.
En parallèle, un protocole d’hygiène textile est indispensable. Les vêtements, draps, serviettes en contact avec la peau dans les 3 jours précédant le traitement doivent être :
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Lavés en machine à au moins 60 °C, puis séchés complètement.
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Pour les textiles fragiles qui ne supportent pas 60 °C, soit utilisés après un délai de 3 jours dans un sac hermétique (temps nécessaire à la mort des acariens), soit traités par un cycle de congélation (au moins -20 °C pendant plusieurs heures) si cela est possible.
Les meubles, matelas, canapés utilisés par la personne infectée doivent être aspirés soigneusement. Dans certains cas (formes étendues, environnement très encombré, suspicion d’autres parasites comme punaises de lit ou puces), il peut être utile de faire intervenir une entreprise spécialisée en désinfection et traitement des nuisibles, capable d’analyser l’ensemble des risques et d’appliquer des solutions sur mesure.
Il est important de rappeler qu’après un traitement correct, les démangeaisons peuvent persister plusieurs jours, voire quelques semaines, car la peau met du temps à se calmer. Cela ne signifie pas forcément un échec du traitement. Néanmoins, si de nouvelles lésions apparaissent, ou si les démangeaisons restent très intenses, un contrôle chez le médecin s’impose. Pour les habitants de Lyon et du Rhône, le fait de vivre dans un immeuble ancien, parfois infesté par des nuisibles, peut nécessiter en parallèle une évaluation de l’environnement par des professionnels de l’hygiène pour s’assurer qu’aucune autre infestation ne se superpose à la gale traitée.
Prévenir la gale à la maison : hygiène, linge, animaux et lutte contre les nuisibles
Savoir comment attraper la gale ne suffit pas, il est tout aussi essentiel de comprendre comment prévenir au maximum sa transmission au sein d’un foyer. Les mesures à mettre en place reposent sur un mélange de bon sens, d’hygiène régulière et, lorsque c’est nécessaire, de gestion professionnelle de l’environnement et des nuisibles.
En premier lieu, la prévention et le contrôle de la gale passent par une attention particulière aux situations de contact rapproché. Dès qu’un cas est détecté dans une famille ou une collectivité, il faut :
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Informer les personnes concernées, sans stigmatiser, pour qu’elles puissent surveiller l’apparition de démangeaisons.
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Limiter les contacts prolongés peau contre peau jusqu’à ce que le traitement soit effectué.
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Suivre les consignes de traitement simultané des personnes ayant partagé le même logement ou la même chambre.
Au niveau du linge et des textiles, certaines habitudes simples permettent de réduire la probabilité de transmission :
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Changer régulièrement les draps, housses de couette et taies d’oreiller, surtout en cas de démangeaisons inexpliquées, et les laver à 60 °C si possible.
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Ne pas partager les serviettes de toilette et privilégier une serviette par personne, lavée fréquemment.
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Éviter de stocker le linge sale trop longtemps dans des paniers fermés dans une pièce humide; mieux vaut aérer et laver régulièrement.
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Bien sécher le linge pour limiter le développement de moisissures et d’acariens de poussière qui, eux aussi, peuvent irriter la peau.
La question des animaux domestiques revient souvent : chiens, chats peuvent-ils transmettre la gale ? Les animaux peuvent être porteurs de leur propre forme de gale (sarcoptique ou otodectique), qui provoque des démangeaisons importantes chez eux. Sur l’être humain, ces parasites peuvent très rarement provoquer des irritations temporaires, mais ne donnent pas la gale humaine classique. Cependant, des animaux infestés par des puces ou d’autres parasites peuvent être à l’origine de boutons et démangeaisons confondus avec la gale. D’où l’importance de :
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Traiter régulièrement vos animaux contre les puces, tiques et autres parasites.
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Nettoyer et, si besoin, désinfecter leurs coussins, couvertures, paniers.
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Surveiller tout changement sur leur peau (plaies, grattage, perte de poils) et consulter un vétérinaire en cas de doute.
Enfin, la lutte contre les nuisibles (rats, souris, cafards, punaises de lit) joue un rôle indirect mais réel dans la prévention des problèmes de peau. Un logement envahi par les rongeurs ou les insectes est souvent un logement où :
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La propreté générale est difficile à maintenir (urine et crottes de rats, odeurs, déchets attaqués).
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La literie et les textiles peuvent être contaminés par d’autres parasites (puces de rongeurs, acariens, punaises de lit) qui entraînent aussi démangeaisons et lésions cutanées.
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La santé globale des occupants est mise à rude épreuve (risque d’allergies, d’asthme, d’infections diverses).
À Lyon et dans le Rhône, les immeubles anciens, les caves humides, les jardins mal entretenus sont des lieux privilégiés pour les rats et autres nuisibles. Si vous constatez des indices de présence (câbles rongés, trous dans les murs, bruits nocturnes, excréments, odeurs), il est prudent de ne pas se limiter à des actions ponctuelles (pièges improvisés, produits non maîtrisés). Faire appel à des professionnels comme deratisation-lyon.pro permet :
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De réaliser un diagnostic complet des points d’entrée, de nidification et de passage des rongeurs.
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De mettre en place un plan d’action sécurisé et adapté à votre habitat (appartement, maison, copropriété, local professionnel).
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De vous conseiller sur les gestes d’hygiène, de rangement, de stockage des déchets qui réduisent durablement l’attractivité de votre logement pour les nuisibles.
En combinant une bonne gestion du linge, une surveillance des animaux domestiques et un environnement débarrassé des nuisibles, vous réduisez non seulement le risque de confusion avec la gale, mais vous améliorez aussi globalement la santé de votre peau et celle de votre famille.
Gale, nuisibles et environnement insalubre : quand faire appel à un professionnel à Lyon ?
La gale, en elle-même, est une maladie de la peau dont le traitement relève avant tout du médecin. Cependant, dans la réalité quotidienne, elle s’inscrit souvent dans un contexte plus large : logements surpeuplés, conditions d’hygiène difficiles, présence de nuisibles. Dans ces situations, traiter uniquement la gale sans s’attaquer à l’environnement revient à éteindre un feu sans chercher l’origine du court-circuit. Les personnes peuvent être à nouveau confrontées à d’autres problèmes de santé, de nouvelles démangeaisons, de nouvelles infestations (puces, punaises, acariens) même si la gale a été correctement éradiquée.
Pour les habitants de Lyon et de la région Rhône, plusieurs signaux doivent alerter et inciter à demander l’intervention de spécialistes de l’hygiène, de la dératisation et de la désinsectisation :
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Présence avérée de rats ou de souris dans l’immeuble, la cave, les locaux poubelles ou le jardin : crottes, traces de dents, sacs poubelles éventrés, bruits nocturnes dans les cloisons, odeur d’urine forte.
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Multiplication de piqûres inexpliquées sur la peau de plusieurs personnes du foyer, malgré un traitement correct de la gale : cela peut évoquer des punaises de lit, des puces de rongeurs ou d’autres insectes cachés dans les matelas, canapés, plinthes.
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Difficultés récurrentes à maintenir la propreté : infiltrations d’eau, moisissures, poubelles mal évacuées, parties communes très sales, encombrement qui favorise les cachettes pour les nuisibles.
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Situation de fragilité des occupants : personnes âgées, malades chroniques, enfants en bas âge, pour qui la répétition d’infestations et de problèmes cutanés est particulièrement pénible.
Une entreprise spécialisée comme deratisation-lyon.pro ne se contente pas de poser quelques pièges. Son travail s’inscrit dans une démarche globale :
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Diagnostic précis : repérage des points d’entrée des rongeurs, des zones de nidification, évaluation du niveau d’infestation, identification d’autres nuisibles éventuellement présents (cafards, puces, punaises de lit).
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Plan d’action ciblé : choix de méthodes adaptées au contexte (appartement individuel, maison, copropriété, commerce, établissement de santé ou d’accueil), avec des produits maîtrisés, des techniques conformes aux normes de sécurité et de santé.
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Accompagnement dans la durée : suivi des résultats, ajustements si nécessaire, conseils personnalisés pour modifier certains usages (stockage des aliments, gestion des déchets, entretien des extérieurs) afin d’éviter le retour des nuisibles.
La présence de rats dans un environnement où circule la gale ne signifie pas que ces animaux transmettent l’acarien responsable de cette maladie de la peau. En revanche, ils contribuent à dégrader l’hygiène générale, à introduire d’autres parasites, et à augmenter la charge globale de nuisibles qui peuvent eux-mêmes causer des démangeaisons et des lésions cutanées. Cela génère une confusion permanente : est-ce encore la gale, un échec de traitement, une autre maladie de la peau, ou un nouveau parasite ? Seule une stratégie articulant :
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Prise en charge médicale de la gale et des autres affections cutanées.
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Nettoyage rigoureux du linge, de la literie, des surfaces en contact avec la peau.
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Dératisation, désinsectisation et amélioration durable de l’hygiène du logement et des parties communes.
permet de sortir durablement de ce cercle vicieux.
En pratique, si vous habitez Lyon ou le Rhône et que vous êtes confronté à la fois à des problèmes de gale ou de démangeaisons persistantes et à des indices de présence de nuisibles, vous pouvez :
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Consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté pour vous et votre famille.
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Informer votre propriétaire ou votre syndic de copropriété de la situation sanitaire du logement ou de l’immeuble.
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Contacter une entreprise spécialisée comme deratisation-lyon.pro pour un devis et un plan d’intervention, en expliquant le contexte (problèmes de peau, présence de rats, environnement insalubre).
Se protéger de la gale, c’est donc bien plus que suivre une simple liste de consignes médicales. C’est adopter une vision globale de la santé de votre peau, de la qualité de votre environnement, et des interactions entre votre foyer, vos animaux, vos voisins et les nuisibles environnants. En combinant l’expertise des professionnels de santé et celle des spécialistes de l’hygiène et de la dératisation, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vivre dans un habitat sain, respectueux de votre peau et de votre bien-être au quotidien.

